Vous vous demanderez surement pourquoi se marier au bout de 20 ans de relation?

 

Pour les impôts ?

certes le budget familial n'est pas à négliger mais ce n'était pas notre préoccupation principale à vrai dire. Faisant parti de ce que l'on appelle vulgairement la classe moyenne, nous n'avons aucun intérêts financiers à nous marier, aucune déduction à l'horizon (hélas).

 

Pour les enfants ?

Nos deux charmants et parfaits bambins (ils sont forcément parfaits aux yeux de leurs parents) portent pour patronyme nos deux noms de famille donc là encore ce n'était pas un arguments de poids.

Comme ils le disent si bien eux même, ils sont le mélange de papa et maman donc il est normal qu'ils aient les deux noms. Notre fille nous l'a parfois reproché cependant : "c'est trop long à écrire", "en plus à cause du nom de maman je suis toujours en bas de liste à l'école".

 

Pour changer mon nom ?

je suis fière de ma famille et de mon nom, je ne le changerai pour rien au monde. Je suis et resterai une T. Oui je sais c'est plutôt chauvin mais Ma famille, c'est sacré. De plus, l'administration n'est pas franchement mon amie, il m'a fallu 2 ans pour obtenir une carte vitale et 6 mois pour que notre fils soit enfin enregistré sur notre mutuelle alors une nouvelle pièce d'identité, j'en fais des cauchemars.

 

Pour le patrimoine ?

Nous avons investi dans un petit appart mais de nos jours, l'union libre n'est plus un problème pour construire ensemble un avenir et laisser un petit quelque chose à nos enfants. Bien sûr, s'il arrive quelque chose à Monsieur ou à moi même (le plus tard possible), nos enfants seraient les héritiers et pour nous cela est tout à fait normal.

 

Pour faire une fête d'ENFER?

Je dois l'avouer c'est en partie vrai. Ne soyons pas hypocrites qui ne souhaiterai pas consacrer une journée entière dédiée à soi. Etre le Roi ou la Reine de la fête. Néanmoins cela n'a pas été l'élément décisif.

 

VOUS ALLEZ ME DIRE MAIS ALORS POURQUOI ?

car j'ai toujours rêvé d'un mariage de princesse, par conviction, pour la tradition (un peu tard au bout de 20 ans) ?

 

La raison est simple et complexe à la fois.

A trente ans, c'est l'âge de tout les possibles. Nous assumons nos personnalités, nous gérons au mieux notre vie professionnelle et personnelle. Mais c'est également une période emplie de tristesse car les figures de notre enfance disparaissent peu à peu. La maladie, la vieillesse. Nous devons faire preuve de sagesse et rester humbles face aux coups du sort. Continuer son chemin sans une partie des personnes qui nous ont aidé à nous construire. 

 

Et là vous repensez aux paroles de ces sages qui espéraient le mieux pour vous, qui vous souhaitez souvent d'être aussi heureux couples qu'eux. Ils vous racontaient les hauts et les bas de leurs parcours de vie. Pour eux le mariage était certes une tradition mais c'était avant tout la promesse d'avoir à ses côtés un être aimant, attentionné prêt à vous soutenir dans la tempête, prêt à vous tenir la main dans les coups durs comme les heureux événements. CONSTRUIRE A DEUX.

 

Durant ces moments, votre cœur se brise et se rafistole pour chérir encore d'avantage la vie, pour aimer encore plus fort celui ou celle qui vous tient dans ses bras. L'an passé, mon cœur a souvent volé en éclats mais j'ai fait une promesse à mes ainés. Celle de continuer à sourire, de continuer à aimer même si cela se termine toujours dans le chagrin et de transmettre à mes enfants cette rage de vivre. Pas très gai je sais mais tellement vrai. 

 

J'en arrive au pourquoi : 

je n'imagine pas vivre sans Monsieur. Je l'aime d'un amour sincère, démesuré, charnel (houlà je m'égare). Je veux être celle qui continuera à lui tenir la main dans les bons comme le mauvais moments. Il est mon amant, mon ami, mon confident, mon défouloir (parfois) bref celui de tout les possibles.

 

C'est pourquoi je veux lui faire cette promesse qu'est le mariage.

Lui faire la promesse que tant que mon cœur battra, il battra en partie pour lui. Je lui confie une partie de moi, je lui offre sans réserve ma confiance, mon amour, ma vie. En plus bien sûr des tracas quotidiens, des factures et des bêtises des enfants que nous partageons déjà.